Handicap Commentaires fermés sur La maladie de parkinson
La maladie de Parkinson est liée à la dégénérescence des cellules du locus niger (ou substance noire) et d’autres formations du cerveau. Son mécanisme est inconnu et l’on ignore encore les facteurs qui y concourent.
Les connexions nerveuses situées à ce niveau interviennent dans le circuit extra-pyramidal, qui contrôle d’autres activités nerveuses, et notamment le neurone moteur. Ces neurones lésés transmettaient de la dopamine à leur relais, ce qui explique l’efficacité du traitement par un précurseur de la dopamine, la L-dopa.
Sommaire
ToggleLes premiers signes apparaissent habituellement entre quarante et cinquante ans. Au début, la maladie se manifeste par une fatigabilité, des troubles de l’équilibre ou de l’humeur, puis par des tremblements. Ce sont souvent ces tremblements qui amènent le malade à consulter.
Ils sont observés dans plus de 80% des cas et apparaissent électivement au repos. Ils diminuent ou s’effacent lors du mouvement volontaire et s’accentuent avec la fatigue ou l’émotion.
Ils prédominent au niveau des mains, ce que l’on traduit de manière imagée en disant que le malade « émiette du pain » ou « compte sa monnaie » .
Ils s’observent également parfois aux membres inférieurs, évoquant le battement de la mesure. En revanche, ils sont exceptionnels à la tête.
Le malade a un aspect rigide et une attitude générale en flexion, tête penchée en avant, dos courbé, genoux et coudes fléchis. Si l’on essaie d’allonger son bras, on note une résistance à l’étirement, résistance qui cède par à-coups (phénomène dit de la « roue dentée »).
Le malade a tendance à économiser ses mouvements (akinésie), qu’ils soient volontaires ou automatiques. Ainsi, lors de la marche, le balancement des bras a disparu. Elle s’effectue à petits pas, le corps penché en avant, après un démarrage souvent laborieux. La parole et l’écriture sont également perturbées par cette akinésie.
D’autres troubles peuvent être notés au cours de la maladie de Parkinson : une hypotension orthostatique (lors de la position debout), des fourmillements, crampes et troubles psychiques.
Le cheminement de la pensée est souvent ralenti, et un syndrome dépressif réel peut se manifester. Il arrive aussi que la maladie de Parkinson s’accompagne d’une détérioration intellectuelle.
La découverte de la L-dopa a révolutionné le traitement de la maladie de Parkinson. Il existe plusieurs préparations pharmaceutiques à base de Lévo-dopa, dont certaines contiennent en outre un agent qui diminue les effets secondaires périphériques (Modopar, Sinemet).
Le traitement sera débuté très progressivement, puis les doses seront augmentées tous les cinq jours jusqu’à ce qu’elles soient efficaces. La dose sera répartie au cours de la journée. Ce traitement a une remarquable efficacité sur tous les symptômes de la maladie, mais spécialement sur l’akinésie. Il peut cependant entraîner des troubles digestifs et psychiques (hallucinations) ou des mouvements anormaux.
Son efficacité tend à s’affaiblir avec les années, alors que les effets secondaires s’accentuent.
Il existe d’autres médicaments parfois utiles, par exemple en association avec la L-dopa, ce qui permet de diminuer les doses de cette dernière, ou seuls, dans les formes peu invalidantes de l’affection.
La chirurgie n’a encore que très peu d’indications (formes majeures avec tremblements importants, et qui résistent aux thérapies médicamenteuses).
Commentaires fermés sur Le rôle des animaux dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap
Commentaires fermés sur Handicap et portage de repas à domicile
Commentaires fermés sur Quel handicap peut toucher les dents ?
Commentaires fermés sur Les associations qui traitent du handicap
Commentaires fermés sur L’arthrose : un handicap professionnel