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La classification des surdités
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Les surdités regroupent divers états pathologiques. Par souci de clarté, elles sont regroupées selon trois grands paramètres: l’anatomie, la sévérité et l’âge de survenue. En réalité, un grand nombre de tableaux cliniques peuvent être rencontrés, aussi toute description analytique des différents types de surdité est schématique, simplificatrice, voire artificielle.
La classification anatomique des surdités
La classification anatomique distingue les surdités de transmission (par atteinte de l’oreille externe ou moyenne), les surdités de perception (par atteinte de la cochlée et/ou du nerf auditif) et les surdités mixtes (à la fois de transmission et de perception). Les surdités de transmission ne dépassent jamais 30 dB de perte auditive et sont corrigées par un traitement médicochirurgical dans la grande majorité des cas. Les surdités de perception, non traitables chirurgicalement, sont compensées par un appareillage auditif.
La classification des surdités selon l’intensité
La classification selon l’intensité (Bureau international d’audiophonologie) distingue plusieurs groupes en fonction du degré de la perte auditive moyenne sur les fréquences 500 Hz, 1 000 Hz, 2 000 Hz et 4 000 Hz. La surdité est dite légère si la perte auditive est comprise entre 20 et 40 dB, moyenne entre 40 et 60 dB, sévère entre 60 et 80 dB et profonde si la perte auditive est supérieure à 80 dB. La cophose est la perte totale de l’audition d’une des deux oreilles. Une cophose compensée par une audition parfaitement normale de l’autre oreille entraîne 10 à 15 % de perte auditive, avec disparition de l’écoute stéréophonique. La gêne sociale apparaît dès que la perte auditive bilatérale est supérieure à 45 dB.
La classification des surdités selon l’âge
La classification selon l’âge de survenue distingue les surdités génétiques et acquises. Au sein des surdités acquises, l’âge de survenue est primordial en raison d’un pronostic nettement plus favorable lorsque le langage a été préalablement acquis.
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